Aujourd'hui, je vous présente un artiste incroyablement surprenant:
Bruno Catalano
Bruno Catalano
Je suis littéralement
tombée amoureuse
de son travail, le temps d'un week-end romantique en Normandie.
Mais avant de vous en dire plus, je vous raconte mon amour pour l'ART!
Influencée par ma soeur aînée,.incroyable dessinatrice, férue d'art et de culture, c'est en classe de Terminal que j'ai pu mettre mon âme d'artiste à l'épreuve. Il me fallait deux options à présenter au Bac; mes.choix se sont portés sur les cours d'Anglais Renforcé et l'Histoire de l'Art.
Je ne connaissais pas grand chose à l'art plastique mais vous savez ce qu'on dit sur les petits poissons dans l'eau... ils nagent aussi bien que les gros! J'étais dans mon élément. Totalement en phase avec mon imagination, parfaitement à l'aise avec la création... Il n'est de pure bonheur que ces instants où l'on façonne nos idées. Notons que mes petites oeuvre à moi m'ont tout de même rapporté un 20/20 au Bac et pour une novice, ça, c'est juste top!
Je ne connaissais pas grand chose à l'art plastique mais vous savez ce qu'on dit sur les petits poissons dans l'eau... ils nagent aussi bien que les gros! J'étais dans mon élément. Totalement en phase avec mon imagination, parfaitement à l'aise avec la création... Il n'est de pure bonheur que ces instants où l'on façonne nos idées. Notons que mes petites oeuvre à moi m'ont tout de même rapporté un 20/20 au Bac et pour une novice, ça, c'est juste top!
J'y ai appris quantité de choses: tenez, la Tour Eiffel par exemple, on ne peut s'imaginer une seconde qu'elle a bien failli ne jamais voir le jour,
créée pour une Exposition Universelle en 1889, fustigée par de grands intellectuels de l'époque, parmi lesquels: Charles Garnier, Emile Zola, Charles Gounod, Guy de Maupassant, Alexandre Dumas fils, François Coppée, William Bouguereau, Leconte de Lisle, Sully Prudhomme, Ernest Meissonier ou encore Victorien Sardou (etc.) et condamnée à être détruite 20 ans plus tard.
créée pour une Exposition Universelle en 1889, fustigée par de grands intellectuels de l'époque, parmi lesquels: Charles Garnier, Emile Zola, Charles Gounod, Guy de Maupassant, Alexandre Dumas fils, François Coppée, William Bouguereau, Leconte de Lisle, Sully Prudhomme, Ernest Meissonier ou encore Victorien Sardou (etc.) et condamnée à être détruite 20 ans plus tard.
J'aime l'histoire qu'il y a derrière chaque création, ces objets qui attendent d'être racontés comme ce vieillard aux deux valises que l'on peut croiser au détour d'un chemin et qui nous dit tellement de choses. Pas besoin de mots, on sait qu'il vient de loin.
Quand on a l'esprit hyper-imaginatif, il n'y a aucun doute: on est fait pour l'art.
Je n'ai jamais été une grande fan des sorties scolaires mais l'excursion à la Biennale de Lyon en 2002 a laissé quelques traces dans mon "moi artistique" en questionnant le rôle et la position non pas de l'artiste mais du spectateur à travers l'art contemporain et ses codes bien souvent impénétrables. Le spectateur est voyeur et parti intégrante de l'oeuvre grandeur nature. Pourquoi pas? "De toute façon, sans spectateur, l'oeuvre n'existe pas" nous rabâchent certains; courant de pensée que je ne partage guère: je pense qu'une oeuvre existe de par son essence même, dès sa création, qu'elle soit vu du grand public ou délaissée sur l'étagère d'un atelier, elle EST. Philosophie, tendre philosophie.
Mon coup de coeur (ad vitam aeternam) c'est lui: Bruno Catalano, un artiste-sculpteur marseillais né près de Casablanca qui réalise de sublimes choses avec du bronze! Ses savons de Marseille, tellement réalistes, et ses personnages (hommes et femmes multi-ethniques) tellement expressifs... Tout nous raconte une histoire.
L'artiste nous offre un catalogue impressionnant d’œuvres uniques...
Sa force? Il la tient de son parcours. Son arrivée du Maroc ne l'a guère perturbé mais "les autres" lui rappelaient constamment qu'il venait d'ailleurs. Dyslexique, c'est à trente ans qu'il démarre sa carrière de sculpteur, changeant radicalement de voie, il prend des cours et apprend d'abord à modeler l'argile.
Sa différence, aujourd'hui, s'exprime dans cette étrange signature, cet art qui lui est propre, (particulier, exceptionnel, déroutant) j'ai nommé: son incroyable série de voyageurs! Vous l'aurez compris, j'en suis fan! Des statues grandeur-nature qui envahissent, pour le plaisir des yeux, nos paysages urbains! Voyez-les! Ce sont juste des masterpieces. (Liens vers son site au bas de l'article)
L'artiste nous offre un catalogue impressionnant d’œuvres uniques...
Sa force? Il la tient de son parcours. Son arrivée du Maroc ne l'a guère perturbé mais "les autres" lui rappelaient constamment qu'il venait d'ailleurs. Dyslexique, c'est à trente ans qu'il démarre sa carrière de sculpteur, changeant radicalement de voie, il prend des cours et apprend d'abord à modeler l'argile.
Sa différence, aujourd'hui, s'exprime dans cette étrange signature, cet art qui lui est propre, (particulier, exceptionnel, déroutant) j'ai nommé: son incroyable série de voyageurs! Vous l'aurez compris, j'en suis fan! Des statues grandeur-nature qui envahissent, pour le plaisir des yeux, nos paysages urbains! Voyez-les! Ce sont juste des masterpieces. (Liens vers son site au bas de l'article)
J'ai rencontré ce voyageur et je n'ai plus voulu le lâcher.
Sur le seuil de la galerie, je vous invite au voyage.
D'où que l'on vienne, quelque soit notre histoire, ces voyageurs suscitent en nous quelque chose.
Et dans la galerie
j'en ai rencontré d'autres...
« Dans mon travail, je suis toujours à la recherche du mouvement et de l’expression des sentiments, je fais sortir de l’inertie la forme et la cire pour leur donner vie. Venant moi-même du Maroc j ‘ai porté ces valises pleines de souvenir que je représente si souvent. Elles ne contiennent pas seulement des images mais aussi du vécu, des désirs : mes racines en mouvement.» (Propos de Bruno Catalano recueillis par Julien Mc Laughlin, Rédacteur en chef de WEGOTALENT)
(Merci à la Galerie Galerie Bartoux d'Honfleur de nous avoir permis de prendre ces quelques cliches)
Mieux que mes mots, ceux de Julien Mc Laughlin: "Inspiré par le thème universel du voyage et des personnes qui l’entourent, Bruno Catalano conçoit des sculptures qui nous content l’histoire de tous ces migrants et nomades débarqués une valise à la main sur les quais, forcés à l’exil et en quête d’une vie meilleure bien que fiers dans leur malheur. Des hommes troués et en lambeaux, marchant contre l’adversité, nous touchent et ne nous laissent pas insensibles en éveillant au plus profond de notre âme ce besoin d’évasion et cette quête de bonheur."
Plus fort que mes mots, ceux d'Anne-Maitre : "Une valise, un homme. Il s'en empare, et se lance vers l'inconnu. Voyage volontaire vers un horizon qu'on embrasse et qu'on voudrait infini, ou voyage forcé, contraint par l'exil et la souffrance, en quête de liberté et guidé par la survie.
Le voyageur de Bruno Catalano est cet homme laissé à lui même, un homme propulsé dans l'infini du temps et de l'espace. Sa maison n'est plus qu'une valise et son être, progressivement, se dépouillera de tout ce qu'il croyait indispensable, de tout son moi si savamment construit par nos sociétés. Il n'est plus l'homme d'un monde, mais l'homme dans le monde, encore empreint de sa culture mais devenu fragile face à l'immensité. Sa quête ne se fera pas sans dommages.
Homme défragmenté, déstabilisé, dépouillé de ses repères, il marche vers son salut autant que vers sa perte. Tout sera désormais à réinventer. Ce voyageur s'échappe de lui même, à la rencontre de sa terre inconnue.
Mes mots à moi: Plus je regarde ces voyageurs et plus je me dis "c'est fou comme il nous manque toujours quelque chose."
FLOU IDENTITAIRE... d'origine ethnique, générationnel, filial... Flou, quelque part en nous. On a souvent cette impression de se perdre un peu dans nos grands vides existentiels que l'on rempli en permanence de tout et de rien pour se déconnecter quelque peu de nos réalités. Souffler. On veut souffler. Alors on voyage. On voyage par plaisir ou par nécessité, on s'évade dans l'espace ou le temps d'un souvenir...On voyage constamment dans nos forts-intérieurs: fuite en avant ou besoin incommensurable de se ressourcer, qui sait, de se retrouver, seuls... à deux... à trois...
Ces voyageurs sont comme des fantôme qui nous disent "attention, tu risques de perdre quelque chose en chemin comme j'ai perdu un bout de mon être." C'est comme pour se rappeler d'où l'on vient et là où l'on est arrivé...(arrêt sur image): nos pertes, nos gains... alors, on lève les yeux, on regarde, on sourit et on se dit "ce n'est pas un vide c'est une fenêtre ouverte sur l'horizon: l'errance ne devrait jamais être une option; derrière le pire, il y a surtout le meilleur, le vide c'est la peur." Oui, je me dis tout ça et ça fait du bien. Sérénité.
Je crois que le plus bel art est celui qui touche à l'être, qui le saisi et questionne l'existence dans toute sa complexité. N'est-ce pas là la fonction première de l'art? Chamboulement paisible... Sérénité.
Je crois que le plus bel art est celui qui touche à l'être, qui le saisi et questionne l'existence dans toute sa complexité. N'est-ce pas là la fonction première de l'art? Chamboulement paisible... Sérénité.
Depuis qu’il a commencé à pétrir l’argile, des centaines de ces “voyageurs” sont sortis de ses mains fiévreuses peuplant son atelier, dans l’attente d’un destinataire inconnu. Jouissant d’une renommée nationale et internationale, les sculptures de Bruno Catalano font partie des collections de grandes sociétés et des grandes collections privées et publiques dans le monde et font régulièrement l’objet de commandes ou d’expositions en France, Angleterre, en Asie, en Belgique, en Suisse, en Russie et aux États Unis."
Extrait de la bio par Julien Mc Laughlin, WEGOTALENT
Retrouver les sublimes photos des voyageurs de Bruno Catalano
par le photographe Robert Poulain sur:
PLUS D'IMAGES:
Où trouver ses oeuvres?
Le site officiel de Bruno Catalano:
Galerie Bartoux
26, avenue des Champs Elysées 75008 Paris
Tél. 01 42 89 41 21
Il existe des galeries Bartoux dans d'autres villes françaises et à New-York. (Se renseigner.)
Galerie de Medicis
18, place des Vosges 75004 Paris
Tél. 01 40 29 92 11
Tél. 01 40 29 92 11
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