Grâce Youlou Nkouelolo -le blog: Ma première oeuvre publiée aux éditions La Doxa

Ça y est! J'entre dans la grande catégorie des gens de Lettres avec ma première nouvelle: La rumeur publiée dans un collectif d'auteurs! Oui, il a bien fallu ça pour me lancer et souffrir de laisser s'envoler enfin un de ces manuscrits que je garde jalousement dans mes tiroirs en attendant inlassablement le bon moment. Mais en dépit du bon moment, il n'y a que le temps qui passe et le vide... le vide!

Alors, des fois le destin prend le relais et nous ouvre plus grand quelques portes entre-ouvertes.

Un livre collectif donc, il paraît que c'est à la mode: un sujet, plusieurs plumes, des imaginations fertiles... et la naissance d'une oeuvre: Franklin, l'insoumis.

2016. A retenir donc dans mes mémoires de jeune fille: 2016, année de ma première publication littéraire. Enfin!

Oui, bon, j'écrivais déjà avant! Qu'on se le dise! Des pièces de théâtre qui voyageaient de mes tiroirs à la scène! Des spectacles produits ça et là, dans quelques théâtre parisiens, beaux mais ô combien étriqués! Des théâtres, dis-je! Deux, plus exactement. Deux théâtres. En vogue, dans le 19ème arrondissement de paris.

Sans compter les contes - sur-mesures - écrits pour l'Atelier Santé Ville de la Mairie de Courcouronnes...

Et puis, il y a quand-même eu La Misère Humaine, ma première pièce de théâtre saluée par la critique (journal de la Nouvelle République de Tours); jouée en 2007 à l'Escale! Salle - devenue mythique - à Saint-Cyr-sur-Loire!

Aujourd'hui s'y produisent des stars tels que citées sur Google! Mais l'histoire retiendra ou pas ce passage inopiné... Oh espoir quand tu nous tiens! (les anecdotes personnelles revigorent toujours l'égo quand il semble quelque peu en perte de vitesse! ~~Hahahaha~~!)

Mais, revenons à MA NOUVELLE dont vous trouverez des infos et des CRITIQUES ci-dessous (extraits me concernant, bien-évidemment, et liens vers les articles entiers et le Collectif.)

QUI EST FRANKLIN?

Ce collectif est d'abord un hommage à celui que j'appelle, à titre personnel, "le Bob Marley du Congo"! Je ne le connaissais pas jusqu'à ce fameux "appel à collaboration", en août 2015, par monsieur Fauney Ngombé. Alors, j'ai cherché sur le net et ce que j'ai trouvé m'a transporté, au-delà de toute aspiration engagée, Franklin est un homme que j'aurais aimé rencontrer. Avant-gardiste à bien des égards, il est la conscience d'une Nation, dont les droits bafoués l'on conduit, lui, comme tant d'autres avant lui*, droit jusqu'au bûcher. Bûcher, dis-je? Ce fut une mort par balle pour avoir osé chanter tout haut ce que le peuple pensait tout bas. Tué, si jeune, pour des idées. Ces idées qui dérangent "les Pouvoirs" en place... Thème universel qui me rappelle ces quelques lignes d'une chanson pour le moins connue Redemption Song de mister Bob: "How long shall they kill our prophets while we stand aside and look? Some say it's just a part of it, we've got to fulfill the book".

*Lumumba, Sankara,etc.

LE LIVRE

Concrètement les hommages fleurissants sur la toile vous en diront plus que mes quelques lignes sur Franklin, mais ce que vous devez retenir c'est que cet ouvrage n'est à mon sens ni politique, ni historique, ni sociologique, bien qu'il renferme à lui seul un peu de tout cela, ce livre est avant tout un voyage vers des imaginaires très différents. Une bouffée d'oxygène sur un monde poussiéreux, pas celui de Franklin, le nôtre. Romancée ou terre-à-terre, les histoires de cette oeuvre collective ont une singularité qui accroche, une capacité à vous transporter bien au delà des mots.

L'OBJECTIF PREMIER

Le mot d'ordre était simple: choisir une chanson de Franklin Boukaka, se laisser transcender et écrire. Je me suis laisser prendre par Ata Ozali (que tu sois) en pleine quête identitaire, j'ai trouvé ce morceau sublime. L'air d'abord et la voix! Oui, la musique avant les mots qui ne m'ont été traduit par ma mère que quelques jours après ma découverte. Le mot d'ordre était: hommage.

Franklin l'insoumis

Ouvrage collectif , sur une idée de Marien Fauney Ngombé

14 auteurs originaires de divers pays d'Afrique (Congo, Gabon, Cameroun, Sénégal, etc)

Inspirés par les textes de l'artiste panafricain et engagé, Franklin Boukaka, originaire du Congo- Brazzaville.

Auteurs:

Ramsès Bongolo, Amzat Boukari, Dibakana Mankessi, Myril Nadia Eteno, Aurore Foukissa, Obambé Gakosso, Ndeye Fatou Kane, Patrick Kouoh, Glad Amod Lemra, Aset Malanda, Anthony Mouyoungui, Marien Fauney Ngombé, Grace Youlou Nkouelolo, Arian Samba.

Préface Clément Ossinondé

Postface Pierre Eboundit

La Doxa Editeur

ISBN : 978-2-917578-83-0

Janvier 2016

Format : 13,5 x 20,5

186 pages

15€

A l'étranger ,
comment se le procurer?
Sur AMAZON !!!

________________________________ CRITIQUES

« Franklin, L’insoumis » se lit d’un trait, sans aucune difficulté, dans le désordre et selon son humeur, chaque nouvelle ayant un univers bien particulier. Et d’une certaine manière, il s’écoute aussi. Mon texte préféré est « La Rumeur » de Grâce Youlou Nkouelolo, inspiré de la chanson « Ata Ozali ». Il m’a transportée par sa spiritualité et sa profondeur. Comme un dialogue entre là-bas et ici. Ce quelque chose qui manque à tout africain sans qu’il ne puisse poser dessus un nom ou un mot."

Par Acèle Nadale, critique littéraire, sur Afrolivresque.com

https://www.afrolivresque.com/franklin-linsoumis/

----------------------------------------------------------

Comment ne pas s’attarder sur la nouvelle La rumeur, inspirée de la chanson Ata Ozali ?

D’un style immensément lyrique, une procession d’anaphores et de pléonasmes, l’histoire nous entraîne dans l’Histoire. Oui, le jour où tout a basculé ; le jour où nous, Africains en général et Congolais en particulier, avons cessé d’être... Or aucune civilisation n'a le monopole de la culture.

Extrait: «Un peuple avait le feu, l’autre l’art de la pêche, d’autre encore la manière de chasser le gibier ou de lire les présages. Chaque peuple avait un érudit. Le brassage culturel initié dans le sang tend à prendre chez l’autre ce qu’il manque chez soi par la force.»

Ce que nous explique cette nouvelle et, plus encore la chanson Ata Ozali, écrite par… Henri Lopès, c’est de rester soi et de respecter l’autre dans sa différence. Il ne faut pas vivre le monde en technicien mais en poète… La question que soulève Franklin Boukaka et, dans une moindre mesure, l’auteure de cette nouvelle est celle de savoir s’il existe une universalité sans affirmation de singularité, de soi.

Voulons-nous être cet étudiant moqué par Rabelais qui, prétendant parler toutes les langues du monde, n’en parlait en fait aucune, faute d’avoir commencé par apprendre sa propre langue. Affirmer sa propre singularité, c’est s’aimer, sans tomber dans la perversion de l’amour-propre.

Par Bedel Baouna, sur son blog (journaliste).

http://bedel.baouna.over-blog.com/2016/02/livre-franklin-boukaka-l-insoumis-quand-la-musique-inspire-la-litterature.html

***

Le jour où j'ai reçu l'oeuvre dans mes mains, ça a donné ça:
une palette d'émotions différente en selfie!