Aujourd’hui je vous présente 4.48
Psychose, les derniers écrits de Sarah Kane,
dramaturge anglaise controversée qui a succombé aux sombres aspérités de son
existence.
Œuvre posthume qui livre l’incapacité de l’auteure à vivre en
adéquation avec le monde qui l’entoure et qui annonce au lecteur qu’à 4h48 elle
mettra fin à ses jours.
Il y a d’abord ce titre évocateur et ce mot énigmatique :
psychose.
Arrêtons-nous sur le titre, juste quelques instants.
Une Psychose, qu’est-ce que c’est ?
Selon le Larousse :
- Altération globale de la personnalité bouleversant les rapports du sujet avec la réalité.
- Obsession collective provoquée par un traumatisme d'origine sociale ou politique : Psychose de la guerre.
Alors, oui, vous me direz : « Psychose ? Cela ne colle pas vraiment avec le thème du renouveau, de l’épanouissement, du nouveau départ, de ce mois de janvier tout neuf qui aspire à la vie, comme je le chantais (ici) dans mon tout premier billet d’humeur... »
Où est donc passé ce beau début d’année aux couleurs de
renaissance et la joie des nouveaux jours propice aux nouveaux pas ?